Punta Uva - Dimanche 19 Décembre 2010 - Opération contrebande

Publié le par rando66.over-blog.com

Beau temps ensoleillé le matin, nuageux l'aprèm, chaud, belle mer.

 

7h du mat, on est réveillés en sursaut par la sonnerie du téléphone. Angel m'invite à faire une expédition "contrebande" au Panama.

 

Je passe le prendre chez lui, j'ai déjà expliqué l'itinéraire, donc je passe sur ces détails et nous arrivons au bord du Xixaola vers 8h. Pas de douaniers en vue tout va bien. On est partis assez tôt pour justement éviter tout désagrément.

Quelques personnes sont arrivées avant nous et se renseignent sur l'heure de passage de la lancha.

La boutique n'ouvre pas avant 10H! Angel me rassure en me rappelant que le Panama fonctionne avec une heure d'avance  par rapport au Costa.

Ca fait quand même 1 heure à attendre. 9h pourrait être l'heure du Douanier. La rive se remplit peu à peu de clients potentiels, mais personne n'a l'air préoccupé par un quelconque contrôle.

La lancha commence sa navette à partir de 9h45. On fait partie de la 3°, il y a bien une centaine de personnes qui attendent leur tour - juteux commerce.

Notre première rencontre - organisée à l'avance par notre ami - est un vendeur de pôulets criollos( de ferme, du vrai, voir article précédent) 4 malheureux poulets nous attendent sans pièce d'identité dans un sac.

Nous les laissons mijoter avant l'heure dans la bananeraie voisine, car la contrebande est une affaire sérieuse qui pour être bien menée  ne doit souffrir d'aucun contretemps, une faut donc une  rigoureuse précision dans le  timing et dans l'exécution.

 

Nous devons patienter quelques instants dans la file avant de pouvoir pénétrer dans la caverne d'Ali Baba.

Mon choix se fixe sur 3 cartons de Casillero del Diablo, Angelito est plus sobre et prend des jus de quelque chose dont j'ignore le nom, ses explications quoique approfondies, ne m'étant d'aucun secours.

 

Le passage en caisse n'est qu'une (longue) formalité et donne lieu à un curieux manège de la caissière qui, après avoir vérifié l'authenticité des billets ( dollars), les compte, les recompte et les re-recompte comme s'ils pouvaient faire des petits entre temps ou se détruire entre eux.

Ca me rappelle l'histoire de Mme Sarfati ( Elie Kakou ) qui va à la Banque pour faire de la monnaie d'un billet de 50€.

Le caissier lui remet 5 billets. Elle compte: 1,2,3,4,5 - 1,2,3,4,5 - 1,2,3,4,5

Le caissier excédé l'apostrophe: Vous avez bien votre compte!!

Elle lui répond: Oui, mais juste,juste.

 

Aprés cette digression, nous rejoignons nos poulets qui ont l'air heureux de retrouver leurs nouveaux maîtres et nous embarquons pour le retour.

 

Vous serez sans doute déçus par la chute, car nous sommes passés au travers des contrôles et pu regagner nos domiciles respectifs sans dommage. Les fêtes s'annoncent bien, amigos.

Publié dans Costa Rica 2010

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