Punta Uva - 31 Décembre 2010
Bonne Année à Tous les fidèles lecteurs du blog ( 7 en moyenne!), et à tous les autres ne soyons pas rancuniers - faites passer les fidèles...
Une semaine chargée vient de passer, la visite des Goze n'est pas une mince affaire!
Y a intérêt à ce que tout soit cadré, sinon gare aux critiques, mais vous connaissez les oiseaux...
Malheureusement, le temps pluvieux - une demie journée de soleil en tout et pour tout - n'a pas permis d'exécuter une programme qui se voulait inoubliable surtout pour Alain et Christine, dont c'était la première visite au Costa.
On s'est efforcés de passer entre les gouttes pour leur donner un aperçu de notre région, pas dans les meilleures conditions certes mais j'espère qu'ils conserveront de leur voyage un bon souvenir.
Leur voyage a été longuet, puisqu'ils sont passés par Panama City, puis le lendemain le traffic et les diverses réparations routières pour venir juqu'à nous les ont passablement affectés, fatigués, énervés et j'en passe...
Le premier Camparitico a compensé, le second a rétabli, le troisième a euphorisé la situation.
Mercredi a débuté par la visite du chantier Goze; les ouvriers étaient au grand complet, les fournisseurs aussi.
Le boss s'est déclaré satisfait de la mise en oeuvre, bien qu'on en soit encore aux fondations.
J'ai présenté Gérard à Francisco notre principal fournisseur de matériel, qui s'est empressé de présenter respectueusement les factures en cours.
L'après-midi, j'ai emmené les "nouveaux" visiter le parc de Cahuita où on a pu voir "au sec" les animaux familiers de la région.
L'apéro du soir a été mémorable puisqu'on a entammé la première bouteille de Ricard venue directement de France et dont j'avais "oublié" le goût depuis mon départ.
Nous n'avons pas dérogé à la tradition, les langoustes sont venues régaler le palais de nos hôtes, d'autant que le secret avait été soigneusement gardé.
Jeudi, la présence de Joaquin l'archi, a permis de faire les mises au point, petites transformations et éclaircir les derniers points encore obscurs de la construction.
L'après-midi, Manzanillo a fait l'objet de toute l'attention du groupe mené par Béné, j'étais resté au foyer pour m'occuper de détails culinaires, le pain en fait.
Vendredi,
La journée s'annonce maussade, on décide d'aller au marché de Limon.
Pas de chance, les producteurs ont décider de fêter noêl sans nous.
Le marché s'est déroulé la veille de la veillée.
Quelques pas dans la ville enguirlandée avant de terminer dans le resto du parc.
Au retour, on passe à la coopérative de pêcheurs prendre des crevettes et retour sans fanfare à Punta Uva
Le réveillon était prévu à Puerto Viejo chez Livio qui nous a préparé un menu spécial fait d'amuses-gueules et de spécialités Italiticas.
Nous étions une quinzaine et le chef de file Xavier a assuré le spectacle comme à son habitude pour la plus grande joie de tous.
Etaient présents aussi Millie qu'on n'avait pas vu depuis un an, et sa famille qu'on ne connaissait pas en dehors de Josu, son sympathique compagnon.
On avait eu la permission de porter les vins achetés en fraude au Panama, autant dire qu'on n'a pas freiné la consommation.
C'est qui le mec à coté de Jean Reno?
Samedi, on a déjeûné à la maison, avec champagne et foie gras portés par nos amis
Au menu pizza dont j'avais fait la pâte, Gérard a fait le reste, le tout a donné un travail d'équipe intéressant puisque elle a été appréciée à sa juste valeur.
L'après-midi on a rejoint nos amis chez Xavier à la Caracola, maison caribègne sur la plage où habite Xavier.
Il avait invité une vingtaine de personnes et les spécialités traditionnelles de Noël étaient présentes sur les tables: tourrons, fruits secs, j'avais fait un tres leches, et chacun y avait mis du sien.
On a dansé, chanté, certains ont déclaré forfait prématurément , et on s'est bien amusés..
Dimanche, profitant d'une fenêtre météo passablement favorable pour lundi, on a organisé la visite à Bocas del Toro, en territoire Panaméen, près de la frontière.
Notre fidèle Salomon qui nous conduit à chaque visite s'est chargé de nous réserver des chambres, ce qui n'est pas évident en cette période, et avisé Babbi notre pilote de lancha sur place.
Le soir on mange chez Selvin en face, menu bon et sans surprise.
Lundi, lever 6h, pour un départ de Punta Uva à 7h30 pour Bocas del Toro, respecté. Le ciel est grisounet mais il ne pleut pas...encore.
On est partis ensemble dans la busetta des Miques.
La frontière coté Panama
Le "fameux" pont frontière Béné, ou la peur de se retrouver entre 4 planches
Si le passage de la frontière Costaricienne n'est qu'une formalité, le passage du pont l'est beaucoup moins surtout pour les nouveaux ; ceux qui connaissent, peuvent en témoigner.
Salomon vient nous accueillir et nous indique les dernières règlementations Panaméennes: paiement d'une taxe à l'entrée dans le pays ainsi qu'à la sortie.
2 taxis nous conduisent jusqu'à Almirante, petit village d'où partent les lanchas qui nous conduisent à Bocas.
Babbi est au rendez-vous et on décide d'aller directement à l'ile aux oiseaux sans passer par Bocas.
Le temps n'est pas beau, la mer est agitée, donc on décide prudemment de rester à Bocas del Drago où se trouve un restaurant sympathique sur la plage.
Playa de las estrellas
Il est l'heure de passer à table puisque le Panama a 1 heure d'avance sur le Costa. La spécialité du resto étant la langouste grillée on se laisse tenter, certaines fines gueules la trouveront trop cuite...
L'après-midi, la plage de las estrellas qui est magnifique par beau temps,( malheureusement ça n'est pas le cas;)où on reste un petit moment, et Babbi nous conduit à l'Isla Colon où se trouve notre hôtel , l'hôtel Bahia.
On se retouve pour une visite pedestre en ville composée en gros de 2 rue parallèles où se trouvent les commerces.
On fait quelques achats.
Le soir on va au resto de la galerie Marchande dont la terrasse donne sur la belle baie de Bocas.
On est passablement déçus car le service est trop long et la carte n'est plus ce qu'elle était, l'adresse a changé de propriétaire probablement.
Retour mouillé et le sourire de Babbi en prime
Mardi, on avait envisagé une excursion en lancha, mais il pleut et Babbi nous ramène à Almirante après le déjeûner, où nous attend Salomon pour nous ramener à la frontière.
On récupère la busetta et comme on passe naturellement devant "las delicias" la tentation est trop forte de faire une nouvelle expédition contrebande.
Le gros de l'équipe nous attend dans la voiture, pendant que Gérard, Marie-Luce et moi-même partons en lancha chez le tentateur.
Las Delicias La lancha nous permet de traverser le fleuve
Au premier plan "Carmen", derrière les contrebandiers
Le fleuve a considérablement grossi, et la plage d'embarquement se situe plus en amont que normalement; le courant aussi est plus fort, mais le lanchero est un pro, et ne veut en aucune manière faire perdre des clients à son patron.
On fait donc le plein de "combustible", le retour est un peu plus délicat, car l'embarquement est rendu glissant par la pluie, mais avec l'aide d'un jeune manutentionnaire dûment rétribué, on arrive à bon port en moins d'une heure.
Le retour à la maison est sans histoire, on s'arrête chez Johanna à Cocles pour déjeûner, filete de corvina et calamares, très bons de l'avis général, et c'est assez rare pour le souligner.
Mercredi, Millie nous appelle, ils partent le lendemain matin, et aimeraient bien nous saluer avant.
On y passe donc dans l'après-midi, et on les invite tous les 5 pour le repas du soir.
Xavier, lui est parti le matin même pour SanJose où le travail l'appelle.
Le menu est simple mais efficace: toasts de foie frais en entrée et un patafart de pâtes carbonara, magistralement exécutées par Gérard; café et flor de cana complètent le menu.
Jeudi, c'est le jour des adieux, nos amis démarrent à 8h pétantes.
Jorrys, le fils de Marc Magenti vient nous saluer, il est là depuis quelques jours avec une amie.
La journée est calme, contraste saisissant par rapport aux jours précédents, on est un peu tristes aussi de se retrouver seuls. Mais le temps va paraît-il se remettre au beau, un rayon de soleil fait même son apparition.
On décide d'aller sur la plage, qui est réduite au minimum par une mer encore forte.
On va donc en voiture un peu plus loin; beaucoup de monde en bord de mer, on se trouve quand même un coin tranquille. L'embellie est de courte durée, le ciel se couvre rapidement et quelques gouttes commencent à tomber. On rejoint donc nos pénates.
Vendredi 31 Dédembre.
Le soleil est hésitant mais il ne pleut pas de la journée.
On va faire une balade sur la plage, la mer parait vouloir se calmer.
Au retour, on passe au chantier, Ervin est là avec 7 ouvriers, il met les bouchées doubles, car il pense arrêter lundi, pour la journée uniquement, me dit-il.
Jorrys passe avec son amie Natalia, il viendront avec nous réveillonner chez Livio.
Elie, fait une apparition discrète, et complète quelques marches avec des morceaux de coraux.
On est donc en très bonne compagnie pour ce dernier repas de l'année.
Livio et Lucia nous ont , une fois de plus gâtés de quelques nouvelles spécialités culinaires .
Les jeunes restent classiques avec le jamon de tiburon et les ravioles à la langouste.
L'ambiance est au rendez-vous avec un Livio déchainé en cette fin d'année.
Rien ne manque au repas de gala, espresso, copita, copita, cop... et même le cigare ITALIANO pour couronner le tout!
La soirée se poursuit dans les rues bondées de Puerto Viejo - on est stupéfaits de voir autant de monde - , surtout des jeunes auxquels nous nous méli-mélons.
Tout le monde se retrouve au Café Viejo dans une ambiance euphorique.
Une coupure de courant impromptue, nous signale qu'il est temps de laisser les jeunes entre eux, et c'est discrètement que nous prenons congé.
Le village étant plongé dans l'obscurité, on est passés devant notre voiture sans la voir, et c'est au bout de quelques centaines de mètres en terrain inconnu que nous nous sommes aperçu de notre bévue.
Béné, toujours mauvaise langue me fait remarquer que l'obscurité n'est pas seule en cause.... elle qui m'avait fait remarquer au passage qu'un véhicule ressemblait au notre; mais la nuit tous les chats ne sont-ils pas gris?
Oui, je pense honnêtement,qu'on l'était aussi.
Le couple de l'année Jorrys et Natalia
Livio le séducteur C'est la folie à Puerto Viejo